Il est l’heure, enfin,
De t’élever vers l’infini,
Sans plus rien oser ni vouloir.
Tout coule et tout passe,
Et emporte le goût du jour,
Tu es entrée dans la grande prairie,
Qui te convie, en riant, vers la rivière,
Aux sources merveilleuses de l’oubli,
Il est temps
De laisser derrière toi,
Les rancoeurs de l’histoire,
Les mythes de la chair
et les cris de la mémoire,
Bientôt tu emporteras avec toi
les sarcasmes du destin,
et tout ce qui m’unissait, par toi,
à la douleur de l’être,
à la légende éternelle
du diadème et du royaume…
Oh enfin, en toi, et loin de toi,
disparaître et renaître,
En toi, et loin de toi,
Reposer et dormir,
Tout coule et tout passe,
Et emporte le goût du jour,
Tu es entrée dans la grande prairie,
Qui te convie, en riant, vers la rivière,
Aux sources merveilleuses de l’oubli,
En souvenir d’Angelina
août 2024
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