Un, deux, trois...
Dans les jardins de lumière,
où les grands arbres racontent des histoires,
Tu passes, être vain et stupide,
sans voir le soleil qui brille,
sans voir l’écume des nuages
qui chevauchent dans le ciel
Et tu piétines sans vergogne,
par lâcheté et par bêtise,
la fleur de printemps
qui te sourit sur le chemin
Tout ce qui ouvre en nous
la voie du ciel,
tout ce qui élève la conscience,
et honore la beauté du monde,
tout cela t'indiffère.
A quelle espèce sans grâce appartiens-tu
A ne voir dans le miracle du monde
Qu’un corps à mutiler
Qu’une dignité à humilier ?
Car tu n'es qu’un insensé,
Un pauvre insensé et un ignorant
Ceux qui te flattent et te ressemblent,
ces êtres avides de souillure et de néant,
ont jeté partout leurs immenses armées
et partout la passion de détruire
répand le désastre et la désolation.
Mais l'heure sonnera bientôt,
où tu monteras toi aussi,
Au petit matin frileux,
à ton propre échafaud.
Interroge-toi !
A quelle œuvre aura servi ici-bas
ton miraculeux séjour?
S'il en est encore temps,
songe à sauver quelque chose de toi,
quelque chose en toi de beau et de subtil.
Songe à devenir plus sensible
et surtout, pour une fois,
plus intelligent que tu le fus jamais.
A quoi servirait l’expérience de la vie sans cela?
Devenir plus intelligent,
cela commence par regarder le monde
avec émerveillement.
Devenir plus intelligent,
c’est écouter la belle musique du monde
Qui grandit l’âme et enrichit le coeur
L’esprit sacré se lève en nous
par le pouvoir visionnaire du poète
Car le chant du poète
révèle en nous
la profondeur de l’être
Et l’éternité de l’instant,
Oui, écoutons sans fin
la belle musique du monde…
Et tu piétines sans vergogne,
par lâcheté et par bêtise,
la fleur de printemps
qui te sourit sur le chemin
Tout ce qui ouvre en nous
la voie du ciel,
tout ce qui élève la conscience,
et honore la beauté du monde,
tout cela t'indiffère.
A quelle espèce sans grâce appartiens-tu
A ne voir dans le miracle du monde
Qu’un corps à mutiler
Qu’une dignité à humilier ?
Car tu n'es qu’un insensé,
Un pauvre insensé et un ignorant
Ceux qui te flattent et te ressemblent,
ces êtres avides de souillure et de néant,
ont jeté partout leurs immenses armées
et partout la passion de détruire
répand le désastre et la désolation.
Mais l'heure sonnera bientôt,
où tu monteras toi aussi,
Au petit matin frileux,
à ton propre échafaud.
Interroge-toi !
A quelle œuvre aura servi ici-bas
ton miraculeux séjour?
S'il en est encore temps,
songe à sauver quelque chose de toi,
quelque chose en toi de beau et de subtil.
Songe à devenir plus sensible
et surtout, pour une fois,
plus intelligent que tu le fus jamais.
A quoi servirait l’expérience de la vie sans cela?
Devenir plus intelligent,
cela commence par regarder le monde
avec émerveillement.
Devenir plus intelligent,
c’est écouter la belle musique du monde
Qui grandit l’âme et enrichit le coeur
L’esprit sacré se lève en nous
par le pouvoir visionnaire du poète
Car le chant du poète
révèle en nous
la profondeur de l’être
Et l’éternité de l’instant,
Oui, écoutons sans fin
la belle musique du monde…
Honorius le 25 octobre 2023 (Hodd Mimir, traduit du norvégien par Gédéon Triptolème)
Sur l’air de « Veinte Anos » Buena Vista Social Club ou tout autre à notre convenance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.