mercredi 18 décembre 2019

A ma chienne AZYA






                                       A ma chienne AZYA



C’est une ballade, c’est une chanson douce
Qui court dans les prairies et trotte dans les bois
Une onde qui frémit sur la feuille et la mousse
Triste et belle à la fois, qui me parle de toi.

Dans le sombre chenil où languit l’espérance
Tu m’es apparue, pauvre âme frissonnante,
Et du fond de ta nuit, d’une flamme naissante,
Tu fus ma belle offrande et moi ta délivrance

Tu fus bien consolée de l’ancienne détresse
Dans le séjour doré et la foi lumineuse
Onze années, je l’atteste, combien libre et heureuse
Couvée jusqu’à l’extase d’amour et de tendresse

Les jardins de Carnoux se souviendront toujours
A l’amble des saisons, de tes joies vagabondes,
Et les bois, les chemins, les vallons alentour
Où nous marchions tous deux dans la splendeur du monde.

J’ai vu ta vie s’enfuir comme passent les heures,
Ta frêle vie pâlir sous le beau ciel d’azur
En ai-je eu du courage, en ai-je eu des blessures
A t’accorder la mort comme on offre son cœur

Nos âmes enlacées tournées vers l’horizon,
Il fallut toi et moi nous faire une raison,
Nous dire enfin adieu devant la froide plaine,
Où, seule, désormais, je sais que tu promènes.

Novembre 2019

https://maquisculturel.wordpress.com/2019/08/30/derniere-nouvelle-lune-dete-en-animal-de-compagnie/

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