A
ma chienne AZYA
C’est
une ballade, c’est une chanson douce
Qui
court dans les prairies et trotte dans les bois
Une
onde qui frémit sur la feuille et la mousse
Triste
et belle à la fois, qui me parle de toi.
Dans
le sombre chenil où languit l’espérance
Tu
m’es apparue, pauvre âme frissonnante,
Et
du fond de ta nuit, d’une flamme naissante,
Tu
fus ma belle offrande et moi ta délivrance
Tu
fus bien consolée de l’ancienne détresse
Dans le séjour doré et la foi lumineuse
Onze
années, je l’atteste, combien libre et heureuse
Couvée
jusqu’à l’extase d’amour et de tendresse
Les
jardins de Carnoux se souviendront toujours
A
l’amble des saisons, de tes joies vagabondes,
Et
les bois, les chemins, les vallons alentour
Où
nous marchions tous deux dans la splendeur du monde.
J’ai
vu ta vie s’enfuir comme passent les heures,
Ta
frêle vie pâlir sous le beau ciel d’azur
En
ai-je eu du courage, en ai-je eu des blessures
A
t’accorder la mort comme on offre son cœur
Nos
âmes enlacées tournées vers l’horizon,
Il
fallut toi et moi nous faire une raison,
Nous
dire enfin adieu devant la froide plaine,
Où,
seule, désormais, je sais que tu promènes.
Novembre
2019
https://maquisculturel.wordpress.com/2019/08/30/derniere-nouvelle-lune-dete-en-animal-de-compagnie/
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