vendredi 24 janvier 2020

LE SIOUX ET LE CIRON



Pierre Loti, dans son récit « Au Maroc (1889) » disait d’un chef marocain qui l’accueillit un soir sur la terrasse de sa maison de Czar-el-Kebir : « Je songe aux abîmes de tranquillité et de mysticisme qui doivent séparer les conceptions de ce chérif des conceptions d’un monsieur du boulevard…et j’envie ses soirées d’été passées ici à contempler de haut toutes les autres terrasses, à écouter chanter les prières, à sonder là-bas les lointains sauvages de la plaine et des montagnes d’alentour, à regarder, par ces sentiers qu’aucune voiture n’a jamais parcourus, passer les caravanes… »

dimanche 19 janvier 2020

Sic Transit...

Jean Delpeux
J’ai apposé côte-à-côte, contre le mur d’une chambre, deux tableaux de mon père, de taille identique, et semblant naturellement destinés à s’appareiller. Ils représentent tous les deux un jardin public. Sur le premier figure un jeune homme assis sur une chaise à l’ombre d’un parc.

vendredi 17 janvier 2020

Guy JOYET, ou le déterminisme de l'Histoire

Guy JOYET, le Maire de Saint Romain de Popey (Rhône), en présentation du bulletin municipal 2020, n'y va pas par quatre chemins: le Projet SMADEOR, (qui, on le rappelle est un projet de bétonnage de plusieurs dizaines d'hectares de terres naturelles et agricoles pour recevoir des plates-formes géantes de stockage et autres usines et grandes surfaces aux confins de St Romain, Les Olmes et Sarcey) se fera, car il s'inscrit dans le cours des engagements pris antérieurement par la commune.

mercredi 15 janvier 2020

Les chasses du comte Zaroff

Voici un petit article rafraîchissant paru dans le bulletin municipal de Saint-Romain-de-Popey (Rhône) de l'année 2020.
Rien d'original que ce type de feuille de choux d'aspect faraud, farcie de platitudes et de lieux communs où l'on apprend que tout est au mieux dans le meilleur des mondes et qui nous donne à tous comme un air de famille. Chacun d'entre nous le reçoit en fin d'année dans sa boîte à lettres et on se prend à le feuilleter distraitement à ses moments reclus de recueillement intime.

lundi 13 janvier 2020

Azya ma chienne fidèle


Azya, ma chienne, est partie le 18 août 2019 à 12h. Je l’ai serrée contre mon coeur alors que l’endormissement la gagnait, j’ai guetté le dernier battement de paupière précédant le glissement vers le sommeil de la mort. Son corps s’est incliné doucement dans mes bras comme l’offrande d’un sacrifice, les yeux mi-clos, la poitrine soulevée d’une respiration profonde et enfin apaisée.
Je l’ai caressée une dernière fois, couvrant son épaule, sa tête et son musequin des baisers de l’adieu. Je la voyais si calme et comme régénérée, merveilleusement prête à renaître des affres de l’agonie. Puis ce fut l’injection mortelle, la ciguë translucide dont le niveau lentement parcourut le tube de la seringue jusqu’à atteindre la garde.

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